Emmanuel Macron au Tchad : une faute morale et politique

Nous publions ci-dessous, avec l’aimable autorisation de l’auteur, cet article sur la visite de Mr Macron au Tchad.

Par Thomas Dietrich , écrivain, secrétaire général démissionnaire de la Conférence nationale de santé, président de l’association Citoyens, santé, environnement — 22 décembre 2018 à 12:02 (mis à jour le 25 décembre 2018 à 16:45)

Le chef de l’Etat, qui se rendra à N’Djamena ce samedi et dimanche, doit cesser tout pacte avec le président tchadien Idriss Déby et, plus généralement, avec l’ensemble des tyrans d’Afrique francophone, coupables d’atteintes répétées aux droits de l’homme.

Tribune. Ce week-end, Emmanuel Macron sera au Tchad. Il rendra visite aux soldats hexagonaux de la force Barkhane, dont la majorité des 4 500 hommes sont stationnés à N’Djamena, la capitale tchadienne. Ce sera certainement beau, ce sera on ne peut plus émouvant. Il y aura des discours plein de mots pompeux, des levers de drapeaux et des Marseillaises chantées la gorge étreinte d’émotion. Il y aura un arbre de Noël constellé de la poussière du Sahel, des repas partagés au mess, dans une simple gamelle, des rires francs et des poignées de mains viriles, beaucoup de poignées de mains et aussi quelques franches accolades. Personne ne peut décemment reprocher à un président de rendre visite à ses troupes déployées à l’étranger et qui, quelle que soit la légitimité de leur présence, mènent des opérations difficiles, entre éloignement, réduction de moyens et menaces sans cesse renouvelées.

Pour lire la suite de l’article, rendez-vous sur le site de Libération : Emmanuel Macron au Tchad : une faute morale et politique

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